#Bodypositive : mon corps, j’apprends à l’aimer tel qu’il est
Quelle que soit l’apparence de mon corps, c’est le mien, il est unique et je peux apprendre à l’aimer ! J’adopte l’état d’esprit « body positive » en 3 étapes : la reconnaissance de la valeur de mon corps, le changement de regard sur moi-même et mon apparence, et enfin, l’auto-compassion, une attitude bienveillante avec moi-même qui pourrait bien me permettre de faire la paix une fois pour toutes avec mon corps.
Je cultive la gratitude : c’est grâce à mon corps que je peux faire tout ce que j’aime
Chaque chose que j’accomplis, que je vois, que j’entends, que je goûte, chaque moment que j’apprécie dans ma vie, je peux le faire grâce à mon corps. Laisser la place à la reconnaissance plutôt qu’à l’autocritique quand je me regarde dans le miroir change mon attitude face à mon corps. Que j’aime son apparence ou non, il est l’outil, l’interface qui me relie à la vie : n’est-ce pas la meilleure raison d’en prendre soin et d’être conscient de sa valeur ? En développant ma gratitude envers moi-même au quotidien, je fais un premier pas vers l’état d’esprit « body positive » que je recherche.
Je prends du recul : j’apprends à me voir comme je suis, sans les filtres créés par la société
Apprendre à porter un regard juste sur son corps est décisif pour apprendre à s’aimer. J’observe mon corps en entier, le plus souvent possible, sans jugement, en soutenant mon propre regard, en promenant mes yeux sur chaque zone, en apprenant à apprécier tel petit grain de beauté, pli ou détail qui rend mon corps absolument unique. Je me regarde avec l’œil bienveillant d’un ami ou d’une amie, je parle de moi avec ces mots que j’emploierais pour rassurer un proche qui dénigre à tort son apparence.
J’en profite pour prendre 3 résolutions :
- Je cesse de comparer mon physique à celui d’autres personnes, que ce soit pour me rassurer en jugeant un passant que je ne connais pas ou pour me plaindre et désespérer devant une personne à qui je voudrais ressembler (la nature humaine nous rend envieux de ce que nous n’avons pas).
- Je trie mes influences sur les réseaux sociaux et je limite le temps passé sur les écrans ou devant les magazines : je conserve les publications inspirantes et réalistes et je fuis les profils retouchés, qui dépeignent des corps impossibles à obtenir.
- Le temps gagné, je le passe à prendre soin de moi, parce que je le mérite : je liste chaque partie de moi que j’aime (si, si, il y en a), je mange sainement et je dors bien, je fais du sport pour entretenir ce corps que je commence à savoir aimer…
Je découvre l’auto-compassion
Si malgré tout, je recule encore à l’idée d’aimer mon corps, c’est peut-être parce que cela me paraît difficile, ou que j’y vois une sorte de vanité, en raison de ma culture, de la façon dont j’ai été élevé ou de mes opinions personnelles. En réalité, l’acceptation de son corps tel qu’il est suffit pour se sentir bien, il n’est à aucun moment question de vouer un culte à son apparence.
Certains spécialistes soulignent la différence entre l’estime de soi, qui sous-entend avoir une haute opinion de soi-même et l’auto-compassion, qui consiste simplement à accepter sans jugement de ne pas être parfait. Cette pratique apparentée à la pleine conscience se travaille très bien grâce à la méditation. J’apprends à me parler comme à un ami, à regarder les choses (dont mon corps) telles qu’elles sont, sans forcément chercher à les transformer et je trouve la paix, je prends des décisions justes. Je reprends possession de mon corps, je l’utilise à son plein potentiel et j’en prends soin.
Pour faire mes premiers pas vers cette réconciliation avec mon apparence physique, j’inscris la série Mindfulness & Self Compassion à mon planning d’entraînement. Ces méditations marchées en compagnie du Dr Shauna Shapiro pourraient bien changer durablement ma relation avec mon corps et le monde qui m’entoure. Pour les plus pressés, la séance 5 est spécialement dédiée à l’attitude « body positive ».
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